Le marché haussier de l'or bondit malgré un sentiment faible.

L'économiste Peter Schiff a souligné que le marché haussier actuel de l'or est le plus fort de l'histoire, avec des prix de l'or atteignant des niveaux sans précédent au-dessus de 3 000 $ l'once.

Malgré cette hausse, le sentiment des investisseurs reste étonnamment faible, Schiff notant que les actions des sociétés minières aurifères sont sous-évaluées et prêtes à surperformer les attentes de bénéfices de Wall Street.

L'affirmation de Schiff selon laquelle il s'agit du plus fort marché haussier de l'or de l'histoire est soutenue par une augmentation de 600 % des prix de l'or au cours des deux dernières décennies, dépassant largement les principaux indices boursiers tels que le NASDAQ et le S&P 500.

Toutefois, il avertit que les investisseurs sont sceptiques, ce qui conduit à une baisse inattendue des actions de sociétés minières aurifères malgré leur potentiel de rentabilité.

Schiff attribue la résilience de l'or à son rôle d'actif refuge en période d'incertitude économique et de tensions géopolitiques.

Il pense que l'or continuera à monter, surtout si le dollar américain s'affaiblit encore.

"L'or monte malgré la force du dollar. De plus, le dollar américain est bien plus susceptible de s'affaiblir", a noté Schiff sur les réseaux sociaux. 

Contrairement à l'or, Schiff reste baissier sur le Bitcoin (CRYPTO:BTC), prévoyant des baisses de prix significatives si le marché boursier entre dans une phase baissière.

Il suggère que le Bitcoin pourrait chuter en dessous de 20 000 $ si le NASDAQ connaît un déclin substantiel.

Schiff soutient que le Bitcoin manque des caractéristiques de stabilité et de réserve de valeur que possède l'or, le rendant moins attrayant en période de turbulences économiques.

L'analyse de Schiff met également en évidence la disparité entre la performance du marché boursier mesurée en dollars par rapport à l'or.

Il souligne que lorsque le S&P 500 est évalué en or, il a connu un marché baissier historique depuis 2000, soulignant la supériorité de la rétention de valeur de l'or.